Accélération@CNRS Ingénierie 2025 - L’ingénierie face à la gestion des risques : De l’observation et la compréhension jusqu’aux solutions d’adaptation

Institutionnel

L’actualité récente et moins récente est marquée par des événements imprévus comme par exemple des incendies de grande ampleur, de fortes inondations, de violentes tempêtes, des pics de pollution, des accidents industriels, des déversements accidentels de polluants, des coulées de boues ou avalanches, etc. Ces évènements rares et extrêmes sont de moins en moins rares et de plus en plus extrêmes sous toutes les latitudes. Accompagner la problématique grandissante des risques, qu’ils soient naturels (en lien avec le réchauffement climatique) ou non (industrie, nouvelles sources d’énergie, transports, etc.), nécessite un changement de paradigme face à des évènements extrêmes dans les milieux naturels et anthropisés. Les sciences de l’ingénierie jouent un rôle essentiel dans la gestion des risques, qu’ils soient induits ou subis, afin de mieux en comprendre et analyser les causes et les facteurs, d’améliorer les capacités de prévision en vue de leur prévention, d’évaluer leur impact et de proposer des mesures de protection. Une approche systémique peut notamment contribuer à construire des méthodes innovantes de gestion des risques.

Les enjeux scientifiques peuvent concerner la mesure, la modélisation, la construction de réponses aux risques. 

Ainsi, on peut envisager le développement de nouveaux capteurs et systèmes de mesure associés (miniaturisation, connectivité, sobriété énergétique, soutenabilité,…), la métrologie dans des conditions extrêmes et complexes (difficulté d’accès, environnement toxique, problèmes multi-échelles, en particulier avec des grandes échelles de temps et d’espace,…), le déploiement à grande échelle de réseaux de capteurs, la gestion des données obtenues (production et analyse de données, amélioration de la qualité métrologique, robustesse des données, nouveaux types d'informations,…).
La compréhension des phénomènes et mécanismes systémiques passe alors par le développement de modèles prédictifs performants, la recherche de précurseurs (détection de signaux faibles), l’anticipation des aléas (tempêtes, sécheresses et corolaires : inondations, glissements de terrain, éboulements, incendies) et le développement de dispositifs innovants. Les modèles doivent aussi permettre d’anticiper les aléas engendrés par les nouveaux usages (risques liés à l’hydrogène, à l’emploi de matériaux durables ou recyclés, aux nouveaux procédés industriels, etc.).
Enfin la résilience face à des événements extrêmes ou situations imprévisibles nécessite des solutions d’adaptation ou des changements de modalités (conception de systèmes, d’ouvrages, et d’habitats pour mieux se protéger de ces aléas, modification des pratiques, dans les transports, les méthodes de production, etc.).

Les sciences de l’ingénieur jouant un rôle clé dans cette problématique, CNRS Ingénierie lance un appel à projets Accélération@CNRS Ingénierie s’étendant à l’ensemble des domaines et disciplines couverts par l’institut, et visant à répondre aux défis de la gestion des risques. Les réponses à cet AAP, construites sur des concepts originaux, imaginatifs et audacieux à l’interface ou au cœur des disciplines relevant du périmètre de CNRS ingénierie, devront favoriser l’émergence de nouveaux projets. 

Les projets devront viser le développement de nouvelles méthodologies, des nouveaux dispositifs, de nouveaux concepts ou protocoles, des développements fondamentaux théoriques ou numériques ou pouvant impliquer des réalisations concrètes et présentant une prise de risque scientifique. Ils pourront être portés par une ou plusieurs unités et pourront être inter- ou pluridisciplinaires sans que cela soit un impératif. 

Les projets seront évalués sur leur potentialité à répondre au défi de la gestion des risques.

La durée des projets sera de 2 ans, avec un premier bilan à la fin de la première année qui conditionnera le financement de la seconde année. Le budget accordé sera de 20k€ maximum par année. Le budget sera notifié au laboratoire CNRS du porteur. Il permettra de couvrir les dépenses de fonctionnement et équipement en lien avec le projet de recherche. Les gratifications de stage ne sont pas une dépense éligible.

 

  • Modalités de soumission

Les propositions devront être déposées en ligne jusqu’au vendredi 31 janvier 2025 à 12h00 (midi, heure de Paris)

Les résultats de la sélection finale seront communiqués en mars 2025.

Les porteurs et participants doivent dépendre de laboratoires CNRS, rattachés en principal ou secondaire à CNRS Ingénierie.

Pour tout renseignement sur cet appel à projets, vous pouvez écrire à : cnrs-ingenierie-acceleration@cnrs.fr

 

  • Mode de candidature

Les candidatures devront impérativement être déposées sur l’outil NOA (Nouvel Outil d’Appel à projets et outils d’animation) : https://noa.cnrs.fr/#/accueil et dans la trame de proposition Word mise à votre disposition sur l’outil

Pour plus d’informations sur le fonctionnement du logiciel NOA : https://noa.cnrs.fr/fichier-aide?route=/accueil&langue=fr

Un service assistance est également à votre disposition sur le site de NOA depuis votre espace « candidat » en haut à droite

Contact

Communication CNRS Ingénierie