Recherche

Les travaux de recherche menés dans les laboratoires de CNRS Ingénierie ont pour objectif de faire avancer le front de la connaissance dans les disciplines de base des sciences de l’ingénierie et de les mettre en synergie pour s’attaquer aux grands enjeux de société : énergie, environnement, santé et vivant ou encore technologies de l’information et de la communication. Ces travaux, très souvent interdisciplinaires, s’appuient sur des infrastructures expérimentales de premier plan.

À l’interface entre sciences, technologie et société

Des domaines disciplinaires en permanente évolution

Le socle disciplinaire de CNRS Ingénierie comprend plusieurs domaines :

  • mécanique des matériaux et des structures, acoustique, bio-ingénierie ;
  • fluides, procédés, plasmas, transferts, combustion, thermique ;
  • micro- et nanoélectronique, micro- et nanotechnologies, micro- et nanosystèmes, photonique, électromagnétisme, énergie électrique.

Dans tous ces domaines, la simulation et la modélisation multi-échelles et multi-physiques prennent un rôle transverse croissant, le plus souvent en lien avec des développements expérimentaux.

L’interdisciplinarité au cœur des recherches de CNRS Ingénierie

L’interdisciplinarité, intrinsèque à l’institut, est une nécessité pour étudier de nombreux objets d'intérêt pour CNRS Ingénierie. En son sein, les disciplines se complètent et se croisent.

De multiples interfaces existent avec les autres instituts du CNRS, en raison du caractère intégratif et pluridisciplinaire des sciences de l’ingénierie et des systèmes. La moitié des unités CNRS Ingénierie sont ainsi secondairement rattachées à un autre institut et 143 structures CNRS ont CNRS Ingénierie comme institut de rattachement secondaire.

Six laboratoires de CNRS Ingénierie font l’objet d’un double rattachement ⁠⁠:

  • TIMC : CNRS Ingénierie et CNRS Sciences informatiques
  • LAAS-CNRS : CNRS Ingénierie et CNRS Sciences informatiques
  • iCube : CNRS Ingénierie et CNRS Sciences informatiques
  • CREATIS : CNRS Ingénierie et CNRS Sciences informatiques
  • C2N : CNRS Ingénierie et CNRS Physique
  • MSC : CNRS Ingénierie et CNRS Physique

CNRS Ingénierie participe activement aux actions de la Mission pour les initiatives transverses et interdisciplinaires (MITI) : Défisens, Mécanobiologie, Instrumentation aux limites.

Voir le site de la MITI

Quelques grandes recherches transversales

  • L’informatique et la robotique avec CNRS Sciences informatiques
  • La bio-ingénierie avec CNRS Biologie
  • La photonique avec CNRS Physique
  • Les énergies renouvelables avec CNRS Chimie
  • L’instrumentation avec CNRS Nucléaire & Particules
  • L’astrophysique avec CNRS Terre & Univers
  • La modélisation avec CNRS Mathématiques
  • Le développement durable avec CNRS Écologie & Environnement
  • La conservation du patrimoine avec CNRS Sciences humaines & sociales

Quatre domaines de recherche stratégiques

Les recherches développées à CNRS Ingénierie portent sur des domaines stratégiques pour l’avenir de la société : énergie, environnement, santé et vivant, technologies de l’information et de la communication.

L’énergie

Point névralgique de notre société, l’énergie représente un immense champ d’investigation pour tous les instituts.

CNRS Ingénierie est le principal point d’entrée de ces recherches : il pilote la cellule Énergie du CNRS et représente le CNRS au sein de l’Alliance nationale de coordination de la recherche pour l’énergie (ANCRE).

Site de la cellule Énergie du CNRS

Site de l'ANCRE

La thématique de l’énergie mobilise de nombreuses équipes, notamment au travers des structures de coordination de CNRS Ingénierie, comme la Fédération de recherche photovoltaïque (FedPV), la Fédération de recherche fusion par confinement magnétique-ITER (FCM-ITER) ou la Fédération de recherche sur l’énergie solaire (FédEsol).

L'environnement

CNRS Ingénierie développe pour ce secteur des procédés propres, des matériaux et des structures durables. Il travaille à la réduction des nuisances sonores, des émissions polluantes et de l’impact environnemental des produits.

CNRS Ingénierie a notamment fait de l'« ingénierie verte » sa thématique prioritaire en 2018 et 2019. L’ingénierie verte repose essentiellement sur le développement de procédés et technologies qui permettent d’utiliser les ressources tout en préservant l’environnement et les réserves naturelles pour les générations futures. Elle consiste aussi à développer des systèmes à faible consommation énergétique et/ou optimiser des procédés existants. Elle requiert une approche interdisciplinaire touchant à l’ensemble des sciences de l’ingénierie, avec une considération croissante de la durabilité et de la recyclabilité des objets.

La santé et le vivant

Dans ce secteur où le CNRS est devenu une référence, CNRS Ingénierie et ses partenaires enregistrent quotidiennement des progrès en imagerie médicale, en micro- et nanosystèmes pour le vivant, en ingénierie tissulaire, en biomécanique et en génie des procédés. CNRS Ingénierie est également impliqué dans l’institut thématique multi-organismes (ITMO) « Technologies pour la santé » de l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé (AVIESAN).

Site de l'ITMO Technologies pour la santé

Les nanotechnologies

Il s’agit d’un axe de recherche fondamental des prochaines années. Les chercheurs de CNRS Ingénierie conçoivent et réalisent des dispositifs toujours plus petits et performants, qui trouvent notamment des applications dans des systèmes de communication, des appareils électroniques, des matériaux « intelligents » ou « auto-réparants ».

Une dynamique fédératrice autour de thématiques annuelles prioritaires

L’institut définit et affiche des thématiques annuelles prioritaires. Structurantes et fédératrices pour la communauté, elles permettent d’initier diverses actions : appels à projets, colloques scientifiques, actions de communication. Les appels à projets PEPS - Projets exploratoires premier soutien - participent à cette approche. Ils sont collaboratifs et transverses et encouragent la mise en œuvre de nouvelles méthodologies et des protocoles concernant des technologies innovantes.

2021 - 2022 : La mécanique du futur

Après l'ingénierie verte et l'ingénierie inspirée par la nature, CNRS Ingénierie met en lumière en 2021-2022 les sciences mécaniques ainsi que leurs apports à la recherche et à l'ingénierie.

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2020 - 2021 : Ingénierie inspirée par la nature

CNRS Ingénierie met en 2020 l'accent sur l'ingénierie inspirée par la nature. Imitation de structures, de propriétés, de processus et d'interactions développés par des entités biologiques, les réalisations inspirées par la nature sont de plus en plus populaires dans de nombreux domaines de la recherche et de l'innovation.

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2017 - 2019 : Ingénierie verte

2017 a vu le démarrage de l’année de l’ingénierie verte, qui s'est poursuivi jusqu'en 2019 avec la parution de l'ouvrage CNRS Éditions : « Inventer l'avenir, l'ingénierie se met au vert ».

L’ingénierie verte repose sur le développement de procédés et technologies qui permettent d’utiliser les ressources tout en préservant l’environnement et les réserves naturelles pour les générations futures. Elle vise aussi à développer des systèmes à faible consommation énergétique ou à optimiser des procédés existants. Elle requiert une approche interdisciplinaire touchant à l’ensemble des sciences de l’ingénierie, qui doivent, aujourd’hui, incorporer la durabilité dans leurs pratiques.

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2016 : Ingénierie pour la santé

2016 fut consacrée à l’ingénierie pour la santé, à travers notamment des travaux portant sur la fluidité, l’élasticité et les capacités systémiques des tissus humains.

Des équipements expérimentaux de pointe

Les travaux de CNRS Ingénierie s’appuient sur des infrastructures expérimentales de premier plan.

Les plateformes et grandes infrastructures de recherche

Certaines recherches ne peuvent être conduites sans des ressources technologiques de haut niveau. Les laboratoires de CNRS Ingénierie accueillent quelques grandes infrastructures de recherche, comme le four solaire d’Odeillo, et tout un réseau de plateformes spécialisées : salles blanches, souffleries super- et hypersoniques, bassin à houle, chambres anéchoïques, microscopes, tunnels à feux, plateformes laser, plateformes de caractérisation, etc.

En particulier, CNRS Ingénierie abrite RENATECH, le réseau académique des centrales technologiques de nanofabrication.

Ces plateformes sont souvent ouvertes à des chercheurs externes, académiques ou issus des départements R&D de grands industriels.

Zoom sur le réseau RENATECH

renatech

Depuis plus de dix ans, le CNRS dispose d’un réseau de centrales de micro- et nanofabrication, le réseau national des grandes centrales technologiques RENATECH, ouvert à des utilisateurs issus des mondes académique et industriel.

Piloté par CNRS Ingénierie, RENATECH a permis une remise à niveau de l’outil microtechnologique français, le plaçant ainsi à la pointe, aussi bien en termes d’équipements qu’en termes d’expertise humaine.

RENATECH dispose aujourd’hui de 7 000 m2 de salles blanches réparties sur 5 plateformes (Marcoussis, Orsay, Lille, Besançon, Toulouse, Grenoble), animées par 150 ingénieurs et techniciens. 1 000 clients, académiques ou industriels, utilisent ces ressources chaque année, pour un total de 365 projets d’une durée moyenne de 27 mois.

Site de RENATECH

Les groupements de recherche

Les groupements de recherche (GDR) sont des structures d'animation créées pour cinq ans et renouvelables une fois. Ces outils du CNRS ont pour objectif commun de favoriser les échanges entre les scientifiques du CNRS, les partenaires académiques, les entreprises et autres parties prenantes.

Au 1er janvier 2023, CNRS Ingénierie pilote 33 groupements de recherche, dont voici la liste.

APPAMAT | Apparence des matériaux

La mission du groupement de recherche APPAMAT est de former en France une communauté scientifique transdisciplinaire autour de l’apparence des matériaux, des surfaces et des objets, afin de proposer des méthodes scientifiques fiables et standardisées de caractérisation visuelle des matériaux traditionnels ou issus des nouveaux procédés de fabrication (nanosciences, procédés photoniques). Il couvre un large spectre de champs disciplinaires : matériaux, nanosciences, optique, image, informatique, métrologie, perception, art et design, en s’intéressant à la caractérisation par la mesure, à la prédiction par la modélisation, au prototypage virtuel, à la fabrication et à la reproduction d’objets à effets visuels.
 

  • Thématiques :

    • Attributs visuels : signal et perception
    • Matériaux et effets visuels
    • Rendu réaliste, rendu du réel
    • Inspirations : nature, art, histoire
       
  • Secteurs d'application :

    • Transports
    • Information et Communication
    • Chimie et Matériaux
    • Automobile
    • Impression et impression 3D
    • Cosmétique
       
  • 180 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de 43 laboratoires de recherche
    30 entreprises impliquées
    Club des industriels

GDR_APPAMAT
La chaîne de l’apparence, faisant intervenir 3 éléments essentiels que sont la lumière, la matière, et le système visuel humain, peut être traitée de manière physique (éclairage d’une surface réelle, mesure physique du signal lumineux et observation directe de l’objet), ou numérique (simulation du signal lumineux, observation du signal lumineux rendu par un écran numérique, ou prédiction directe des attributs d’apparence).
© Mathieu Hébert

Site web du GDR APPAMAT

ARCHI-META | Métamatériaux architecturés

La mission du groupement de recherche ARCHI-META est de rassembler les communautés des acousticiens et des mécaniciens autour des « métamatériaux » et des « matériaux architecturés », afin (d’identifier et résoudre les enjeux scientifiques communs mis en évidence ces dernières années sur ces thématiques et de partager les outils théoriques, numériques et expérimentaux propres aux deux communautés pour établir un langage commun. L’objectif général est de faire progresser la connaissance et la technologie des « métamatériaux architecturés », en abordant de façon plus efficace les enjeux scientifiques limitants leur développement actuel. Le GDR couvre un large spectre de champs disciplinaires (de la théorie des groupes à l’homogénéisation multi-échelle, de la bio-inspiration au cristaux temporels, de la modélisation à la fabrication et caractérisation) et applicatifs (isolation acoustique / vibratoire, santé, mécano-biologie, technologie de l’information et de la communication).
 

  • Thématiques :

    • Étude des phénomènes de propagation d’ondes (en acoustique aérienne, sous-marine et mécanique)
    • Optimisation géométrique, topologique et combinatoire
    • Protection topologique
    • Homogénéisation multi-échelle & milieux continus généralisés
    • Biomimétisme et bio-inspiration
    • Mécano-biologie
    • Métrologie de la fabrication
       
  • Secteurs d'application :

    • Transports
    • Technologies pour la santé
    • Énergie
    • Chimie et Matériaux
    • Environnement
    • Construction et Génie civil
       
  • 150 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de 20 laboratoires de recherche
    3 entreprises impliquées
    Club des industriels
     

GDR_ARCHI-META
Propagation d’une onde élastique dans un cristaux phononique hiérarchique.
© Marco Miniaci, IEMN

Site web du GDR ARCHI-META

BOIS | Sciences du bois

L’objectif du groupement de recherche BOIS est de rassembler et structurer une communauté scientifique très diverse de par ses disciplines et thématiques autour de thèmes dont le point commun est le bois, de son origine biologique et sa transformation à ses usages en structure, énergie, archive du passé... Pour cela le GDR BOIS met en place des actions de communication et de coordination en matière de pédagogie, échanges scientifiques, partage de ressources, relation avec l’international et les professionnels de la filière.
 

  • Thématiques :

    • Xylologie (connaissance du bois : structure et propriétés du bois)
    • Genèse et fonctions du bois dans l’arbre
    • Récolte et transformation, bioraffinerie (déconstruction et reconstruction)
    • Modification et matériaux reconstitués
    • Usages en structure, patrimoine
    • Usages pour l’énergie
    • Usages comme document d’archive
    • Traçabilité et adéquation ressource-emplois
    • Approches intégratives de la filière Forêt-Bois
       
  • Secteurs d'application :

    • Énergie
    • Chimie et Matériaux
    • Environnement
    • Construction et Génie Civil
       
  • 687 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de 70 laboratoires de recherche

Contreforts d’un arbre guyanais. © Bruno CLAIR/CNRS Photothèque
Contreforts d’un arbre guyanais.
© Bruno CLAIR/CNRS Photothèque

Site web du GDR BOIS

EMILI | Etudes des milieux ionisés : Plasmas froids créés par décharge et laser

L'objectif du groupement de recherche EMILI est de contribuer à une meilleure structuration de la communauté "plasmas froids et lasers" en favorisant les échanges et les collaborations. L'ambition du GDR est également de remobiliser la communauté autour de recherches plus fondamentales sur les plasmas, recherches qui sont passées au second plan dans le contexte actuel d'appels à projets favorisant les travaux plus applicatifs. Cette évolution des pratiques a également entraîné une diminution du vivier de jeunes chercheurs spécialistes des plasmas froids et lasers. Le GDR souhaite ainsi inciter les jeunes à s'investir sur des sujets fondamentaux afin de maintenir les connaissances sur les plasmas et lasers, connaissances indispensables pour le développement de recherches en rupture. Ceci permettra une meilleure compréhension de ces milieux, le développement de procédés innovants et l'ouverture de nouvelles voies de recherche.
 

  • Thématiques :

    • Plasmas froids basse pression
    • Plasmas froids magnétisés
    • Plasmas froids haute pression
    • Plasmas froids produits par laser
    • Diagnostic des plasmas froids
    • Modélisation des plasmas froids
       
  • Secteur d'application :

    • Transports
    • Technologies pour la santé
    • Énergie
    • Information et Communication
    • Chimie et Matériaux
    • Environnement
    • Sécurité-sûreté-défense
    • Fondamental multi-applications
    • Agro-alimentaire
    • Microélectronique
    • Nanotechnologies
       
  • 300 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de 42 laboratoires de recherche

Plasma de décharge inhomogène à basse pression entre 2 électrodes.
Plasma de décharge inhomogène à basse pression entre 2 électrodes.
© GREMI

Site web du GDR EMILI

EOL - EMR | Éolien, énergies marines renouvelables, hydraulique

Les énergies marines renouvelables (EMRs), et notamment l’éolien en mer, constituent un champ applicatif récent très dynamique et en phase avec les enjeux de la transition énergétique. À l’heure actuelle, l’enjeu social et industriel est la réduction des coûts et des risques des projets d’exploitation des énergies marines renouvelables dans les phases de conception, développement et production. Dans ce cadre, le groupement de recherche EOL-EMR vise à structurer la communauté académique sur les EMRs afin de faire bénéficier cette nouvelle filière de son expertise scientifique.
 

  • Thématiques :

    • Énergies renouvelables
    • Méthodologies et outils de modélisation numérique et expérimentale
    • Impacts environnementaux et sociaux, acceptabilité
    • Intégration et stabilité des réseaux électriques
    • Stockage de l’énergie (y compris power-to-gas & powerto-liquid)
    • Contrôle et optimisation
    • Fiabilité des structures
    • Procédés de conversion innovants
       
  • Secteur d'application :

    • Énergie
       
  • 200 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de 34 laboratoires de recherche

L’éolienne flottante FLOATGEN accueillie sur le site d’essais en mer.
L’éolienne flottante FLOATGEN accueillie sur le site d’essais en mer.
© Centrale Nantes

Site web du GDR EMR

EX-MODELI | Exploitation et modélisation des dynamiques non linéaires

Le groupement de recherche EX-MODELI a pour mission de fédérer et d’animer les activités de la communauté́ française en dynamique non linéaire dans le but de renforcer les coopérations, de favoriser les échanges et la création de nouveaux projets, de pousser à l’émergence de nouvelles idées, de former les jeunes scientifiques et de conforter la place centrale de la communauté́ française dans le paysage international. Le GDR se structure autour de l’idée principale de comprendre et maitriser les non-linéarités afin de créer de nouvelles fonctionnalités (transfert d’énergie, contrôle vibratoire...). Ceci implique des développements poussés sur les aspects de modélisation en s’intéressant notamment aux couplages multi-physiques (piézoélectricité́, électromagnétisme, interaction fluide-structure...) et au développement de méthodes numériques et expérimentales avancées pour l’analyse de ces systèmes mécaniques non-linéaires. En utilisant les partenariats forts existants avec la recherche aval, le but du GDR est aussi de favoriser le transfert des nouvelles idées vers les applications industrielles en favorisant la mise en application rapide des méthodes et outils développés vers les secteurs concernées (aéronautique, génie civil, production d’énergie, systèmes micro- électro mécaniques MEMS). Le GDR bénéficie du soutien du CNRS depuis janvier 2023, et se situe dans la continuité du GDR DYNOLIN (2011-2014, 2015-2018).
 

  • Thématiques :

    • Exploitation des non-linéarités
    • Contrôle vibratoire
    • Récupération d’énergie
    • Microsystèmes et dynamiques non linéaires
    • Couplages multiphysiques intégrant des non-linéarités
    • Méthodes d’analyse et de calcul numérique de systèmes non-linéaires
    • Méthodes d’analyse expérimentale de systèmes non-linéaires
    • Incertitudes en dynamique non linéaire
       
  • Secteurs d'application :

    • Transports
    • Technologies pour la santé
    • Énergie
    • Génie civil
    • Fondamental multi-applications
       
  • 181 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de 29 laboratoires de recherche
    4 entreprises impliquées

GDR_EX-MODELI
Surface de réponse en fréquence pour un système dynamique non linéaire.
© GDR EX-MODELI

Site web du GDR EX-MODELI

FIBMAT | Matériaux Fibreux - Caractérisation, modélisation et optimisation

Le GDR FIBMAT est axé sur les matériaux fibreux, à base de fibres synthétiques, naturelles ou recyclées. Sans être exhaustif, les applications visées couvrent les textiles, les structures souples, intelligentes et fonctionnelles, les biomatériaux mais également les renforts pour composites et les tissus du vivant. Dans ce contexte, l'objectif de ce GDR est de fédérer les différentes communautés mécaniciennes travaillant sur ces matériaux avec la volonté de la compréhension et de l'identification de leurs comportements mécaniques, de l'optimisation de leurs architectures, de la prise en compte de l'origine de ces fibres, et de la maîtrise des procédés de fabrication des matériaux à base de ces structures fibreuses, tout en considérant les couplages inhérents aux applications visées. Les travaux du GDR s'appuieront sur les expertises des partenaires de ce réseau thématique, par le biais d'approches expérimentales, théoriques et numériques et ce aux différentes échelles de ces matériaux architecturés.
 

  • Thématiques :

    • Mécanique des milieux fibreux ordonnés ou désordonnés et des matériaux souples intelligents et multifonctionnels
    • Couplages thermo-hygromécaniques et écoulements dans les milieux fibreux
    • Structure et mécanique des fibres naturelles biosourcées et recyclées
    • Mécanique des tissus mous du vivant et des matériaux fibreux pour applications biomédicales
       
  • Secteurs d'application :

    • Transports
    • Technologies pour la santé
    • Énergie
    • Matériaux fibreux pour la construction
    • Défense
       
  • 150 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de 36 laboratoires de recherche
    30 entreprises impliquées

GDR_FIBMAT
Vue tridimensionnelle de la norme du champ de vitesse d’un fluide newtonien en écoulement au sein de la phase poreuse d’un mat de fibres naturelles. Image adaptée de Ghafour et al. (Composites: Part A 151 (2021) 106644).
© LaMCoS/3SR

Site web du GDR FIBMAT

GDM | Géométrie différentielle et mécanique

Le principal objectif du groupement de recherche GDM est le développement et la stimulation de collaborations entre des géomètres intéressés par les retombées applicatives de leurs travaux en mécanique et des mécaniciens s’intéressant, utilisant ou ayant besoin de méthodes géométriques élaborées pour la modélisation théorique ou numérique des problèmes de mécanique. Ce GDR a pour ambition de faire émerger des méthodes nouvelles, tant théoriques que numériques pour la modélisation des problèmes mécaniques qui auront des retombées dans les applications industrielles.
 

  • Thématiques :

    • Fondement géométrique de la mécanique
    • Structures de Poisson, intégrabilité et schémas numériques basés sur la géométrie
    • Théorie des invariants, lois de comportement et géométrie algébrique
    • Grandes déformations, relativité générale et formulation 4D de la mécanique
    • Géométrie supérieure et graduée et phénomènes couplées
    • Géométrie, mécanique des milieux continus généralisés et méta-matériaux
       
  • Secteurs d'application :

    • Transports
    • Énergie
    • Environnement
       
  • 240 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de 31 laboratoires de recherche
    1 entreprise impliquée
    Club des industriels

Trajectoires d’une toupie de Poinsot dans l’espace des moments cinétiques, obtenues par un intégrateur géométrique. © Dina Razafindralandy
Trajectoires d’une toupie de Poinsot dans l’espace des moments cinétiques, obtenues par un intégrateur géométrique.
© Dina Razafindralandy, LaSIE

Site web du GDR GDM

HAPPYBIO | Applications de procédés physiques à la biologie

Le groupement de recherche HAPPYBIO fédère la communauté française autour de l’utilisation de procédés physiques (plasma, impulsions électriques (PEF) et photo-sensibilisateurs (PDT)) pour des applications en biologie avec une structuration abordant les thématiques principales suivantes : 

  • La décontamination au sens large tant pour les organismes pathogènes conventionnels que des bactéries résistantes aux antibiotiques ou encore des biofilms, que des virus (en lien avec la contamination des surfaces, de l’air ou des organismes), pour les secteurs industriels (agroalimentaire, distribution de fluides, …) et médicaux (dentaires, traitements des plaies, cicatrisation, plaies chroniques).
  • La cancérologie avec un accent particulier sur des applications in vivo si possibles des études cliniques et en considérant avec une attention spécifique les approches combinées utilisant plasma et/ou PEF et/ou PDT.
  • Les « nouvelles » technologies de la santé basées sur les trois principes physiques : développement de dispositifs médicaux, de protocoles cliniques et étude de leurs associations et couplage avec d’autres appareils médicaux ou thérapies.
     
  • Thématiques :

    • Sources et physique des plasmas froids
    • Électroporation, électrochimiothérapie
    • Approches antitumorales innovantes
    • Traitements des plaies chroniques
    • Traitements de la peau et cicatrisation
    • Applications bio-électromagnétiques et bio-électriques
    • Agriculture : stimulation de la germination, croissance, extraction de substances
    • Décontamination de surfaces
    • Applications antimicrobiennes
    • Nouveaux photosensibilisateurs
    • Normalisation : protocoles et dispositifs médicaux
       
  • Secteurs d'application :

    • Technologies pour la santé
    • Chimie et Matériaux
    • Agriculture
       
  • 110 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de 30 laboratoires de recherche

GDR_HAPPYBIO

Site web du GDR HAPPYBIO

HEA | Métallurgie des alliages à haute entropie (HEA) ou à composition complexe

Le groupement de recherche HEA s’intéresse aux alliages métalliques de type HEA (monophasés) et CCA (polyphasés). Ces alliages, composés d’au moins cinq éléments métalliques en taux élevés, forment des solutions solides de propriétés parfois exceptionnelles. Le GDR se donne plusieurs missions : assurer une coordination des activités existant dans notre domaine à l’échelle nationale ; assurer une mission de divulgation, de communication et de formation ; identifier et lever les verrous scientifiques ; renforcer les liens entre les aspects fondamentaux et applicatifs afin d’accélérer le développement des HEA/CCA.
 

  • Thématiques :

    • Thermodynamique et conception d’alliages concentrés (HEA et CCA)
    • Modélisation physique
    • Genèse des microstructures
    • Optimisation des propriétés
    • Procédés d’élaboration d’alliages : poudres, massifs, dépôts
    • Propriétés mécaniques et modes de déformation des alliages concentrés
    • Propriétés de surface (corrosion, fonctionnalisation)
    • Compréhension des origines des défauts cristallins
       
  • Secteurs d'application :

    • Transports
    • Énergie
    • Chimie et Matériaux
       
  • 60 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de 15 laboratoires de recherche
    10 entreprises impliquées

Structure fine (taille de grains micrométrique) et partiellement recristallisée d’un alliage CoCrFeMnNi (nuance A3S), recuite après laminage à froid pendant 8h à 700°C. © Adrianna Lozinko et Anna Fraczkiewicz
Structure fine (taille de grains micrométrique) et partiellement recristallisée d’un alliage CoCrFeMnNi (nuance A3S), recuite après laminage à froid pendant 8h à 700°C.
© Adrianna Lozinko et Anna Fraczkiewicz

 

I-GAIA | Ingénierie auGmentée par la donnée, l'Apprentissage et l'IA

Les principales missions du GDR I-GAIA sont d'animer la communauté de l'ingénierie en lien avec l'IA, l'apprentissage et les données, d'échanger sur les progrès lors de séminaires et ateliers, de partager les expériences de chacun, de participer à des formations, susciter de nouvelles collaborations, et créer des projets ambitieux et fédérateurs, en particulier dans le domaine des solides des fluides, électronique et photonique, structures et écoulements, procédés et couplages multi-physiques, le calcul avec des systèmes multi-physiques de haute dimensionnalité.
 

  • Thématiques :

    • Méthodologies :
      • Données
      • Apprentissage
      • Vérification et validation
    • Thématiques :
      • Matériaux, solides, structures
      • Fluides, écoulements
      • Électronique, photonique
      • Procédés et couplages multi-physique (mécanique, acoustique, électromagnétisme, thermique, …)
      • Calcul avec des systèmes multi-physiques de haute dimensionnalité
         
  • Secteurs d'application :

    • Transports
    • Énergie
    • Ingénierie
       
  • + de 400 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de 58 laboratoires de recherche

GDR_I-GAIA
Le GDR Ingénierie augmentée par la donnée, l’apprentissage et l’IA vu par l’IA.
© DALL·E

Site web du GDR I-GAIA

ImaBio | Imagerie et microscopie en biologie

Le groupement de recherche IMABIO réunit une communauté interdisciplinaire (biologie-physique-instrumentationchimie-mathématiques-informatique) dédiée au développement de stratégies novatrices en imagerie pour la biologie (marqueurs, méthodologies, conception d’instruments, analyse de données, modélisation, etc.), dans le but d’élucider les mécanismes moléculaires, cellulaires et tissulaires mis en jeu dans le vivant.
 

  • Thématiques :

    • Architectures et dynamiques à l’échelle nanométrique
    • Mesures, modélisations des dynamiques et interactions moléculaires
    • Contrôle et interactions aux différentes échelles du vivant
    • Physique et chimie pour l’imagerie en biologie
    • Bioimage-informatique
       
  • Secteur d'application :

    • Technologies pour la santé
       
  • 700 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de 200 laboratoires de recherche
    50 entreprises impliquées
    Club des industriels

Neurones d’hippocampe identifié grâce à ces prolongements dendritiques marqués en rouge (MAP2) par une protéine associée aux microtubules et ses contacts synaptiques en vert (synapsine). © Lydia Danglot (Institut de Psychiatrie et neurosciences de Paris)
Neurones d’hippocampe identifié grâce à ces prolongements
dendritiques marqués en rouge (MAP2) par une protéine associée aux microtubules et ses contacts synaptiques en vert (synapsine).
© Lydia Danglot (Institut de Psychiatrie et neurosciences de Paris)

Site web du GDR IMABIO

MBS | Matériaux de construction biosourcés

Les problématiques abordées par le groupement de recherche MBS sont multiples et recouvrent tout le cycle de vie des matériaux et produits biosourcés utilisés dans la construction, depuis leur récolte et leur transformation jusqu’à leur usage et leur fin de vie. Le groupe vise à apporter des réponses aux défis scientifiques suivants : l'évaluation de la nature des matériaux compatibles avec les applications visées, l'innovation dans les processus de transformation et de fabrication, la mise en évidence des avantages des biosourcés dans la conception d'un bâtiment.
 

  • Thématiques :

    • Valorisation des ressources naturelles
    • Mise en œuvre des matériaux
    • Transferts hygrothermiques
    • Mécanique des matériaux
    • Thermique
    • Acoustique
    • Durabilité
    • Cycle de vie
       
  • Secteurs d'application :

    • Chimie et Matériaux
    • Environnement
    • Construction et Génie Civil
       
  • 63 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de 27 laboratoires de recherche
    18 entreprises impliquées

De la particule de chènevotte au béton de chanvre. © S. Amziane/Institut Pascal
De la particule de chènevotte au béton de chanvre.
© S. Amziane, Institut Pascal

Site web du GDR MBS

MECABIO | Mécanique des matériaux et fluides biologiques

La mission du groupement de recherche MECABIO est de rassembler les chercheurs travaillant dans le domaine de la biomécanique du corps humain en synergie avec des biologistes et des cliniciens. Son objectif est de modéliser et caractériser des systèmes complexes physiologiquement réalistes, en tenant compte des différentes échelles, phénomènes physiques qui les gouvernent et interactions, ainsi que de leur évolution dynamique. La finalité de ces recherches est de proposer une meilleure compréhension du fonctionnement des systèmes biologiques à l’étude, en conditions physiologiques et pathologiques maladies neurodégénératives, cardiovasculaires, oncologie, maladies génétiques, comblement osseux, etc.).
 

  • Thématiques :

    • Particules déformables sous écoulement : cellules, capsules, vésicules
    • Écoulements biologiques : sang, agrégats cellulaires, air et mucus, etc.
    • Mécanique des matériaux du vivant (muscles, tendons, ligaments, tissus osseux, tissus conjonctifs, endothélium, parois vasculaires, etc.) et pour le vivant (dispositifs médicaux, substituts issus de l’ingénierie tissulaire, etc.)
       
  • Secteur d'application :

    • Technologies pour la santé
       
  • 350 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de 39 laboratoires de recherche

Globules rouges en écoulement dans un système microfluidique. © Adlan Merlo (IMFT)
Globules rouges en écoulement dans un système microfluidique.
© Adlan Merlo (IMFT)

Site web du GDR MECABIO

MecaWave | À l’interface de l’acoustique physique et de la mécanique théorique

Le groupement de recherche MecaWave fédère des recherches sur les ondes dans les solides, tant du point de vue de l’acoustique physique que de celui de la mécanique théorique et des mathématiques appliquées. Il est structuré en quatre groupes de travail.

  1. Homogénéisation dynamique : obtenir des modèles fiables capables de produire des milieux effectifs aux propriétés désirées.
  2. Ondes non linéaires et leurs conséquences dans un large spectre de domaines scientifiques : tribologie, mécanique de la rupture, acoustique, géophysique, etc.
  3. Guides d’ondes afin de comprendre l’interaction des ondes avec des inhomogénéités et leur propagation en milieu non borné transversalement.
  4. Problèmes inverses, favoriser le dialogue entre les expérimentateurs et les théoriciens.
     
  • Thématiques :

    • Dynamique effective des milieux microstructurés (couches fines, milieux continus généralisés, fondements des métamatériaux)
    • Ondes non linéaires dans les solides (ondes et fissures, dynamique lente dans les milieux endommagés, milieux « réglables »)
    • Guides d’ondes mécaniques (modes piégés, guides ouverts)
    • Problèmes inverses (contrôle non destructif, optimisation de microstructure)
       
  • Secteurs d'application :

    • Énergie
    • Chimie et Matériaux
       
  • 171 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de 22 laboratoires de recherche

Champ élastique émis par un transducteur et diffracté par un défaut circulaire. La méthode de l’état adjoint permet, par rétro-propagation, de localiser le défaut. © Kim Pham (IMSIA) et Fabien Treyssède (GeoEND)
Champ élastique émis par un transducteur et diffracté par un défaut circulaire. La méthode de l’état adjoint permet, par rétro-propagation, de localiser le défaut.
© Kim Pham (IMSIA) et Fabien Treyssède (GeoEND)

Site web du GDR MecaWave

MEPHY | Mécanique et physique des systèmes complexes

Le groupement de recherche MEPHY, qui dépend de deux instituts du CNRS (INSIS et INP), a pour but d’animer et de faire diffuser l’interface entre mécanique et physique. Signe évident de l’attractivité de la mécanique, de plus en plus de physiciens se tournent vers des thématiques qui relèvent de cette discipline. Il est important de favoriser le dialogue entre des disciplines qui ont divergé au début du 20ème siècle. L’interface mécanique-physique est très mobile, avec de nouveaux sujets apparaissant régulièrement. Ce GDR évolue et s’intéresse à tous les sujets pertinents qui émergent à l’interface entre ces disciplines.
 

  • Thématiques :

    • Mesures de champs en mécanique expérimentale
    • Érosion et agrégation des matériaux/assemblages cohésifs
    • Matériaux très aérés : déformation, rupture, instabilités
    • Nouveaux défis en mécanique de la rupture
    • Instabilité en mécanique des solides
    • Changement d’échelles
    • Programmable Matter
    • Rhéologie des suspensions denses : du micron au millimètre
       
  • Secteurs d'application :

    • Construction et Génie Civil
    • Biologie
       
  • 550 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de + de 40 laboratoires de recherche
    3 entreprises impliquées

Instabilité de flambage sur une membrane Électro-active. © MEPHY
Instabilité de flambage sur une membrane Électro-active.
© MEPHY

Site web du GDR MEPHY

MFA | Micropesanteur fondamentale et appliquée

Les missions du groupement de recherche Micropesanteur Fondamentale Appliquée (MFA) sont de :

  • Conduire, avec l’aide du «Groupe de Travail Sciences de la Matière» du CNES, le programme de recherche en micropesanteur dans le domaine des Sciences de la Matière et des Sciences de l’Ingénieur au sein des laboratoires de CNRS Ingénierie, CNRS Physique et CNRS Chimie
  • Assurer la cohésion de la communauté des laboratoires utilisateurs de la micropesanteur
  • Stimuler les interactions entre les différents laboratoires et développer des recherches interdisciplinaires
  • Entretenir le capital de savoir-faire accumulé, pendant plus de 30 ans, par les équipes menant des recherches en micropesanteur
  • Assurer une visibilité à la force de proposition française vis-à-vis de l’Agence Spatiale Européenne (ESA), pour l’utilisation de l’ISS notamment et pour l’établissement des « white papers » définissant les priorités de recherche à court, moyen et long termes de l’ESA
  • Préparer les coopérations internationales avec les autres agences spatiales dans le monde
  • Conduire les actions de promotion et de diffusion de l’information scientifique et technique
  • Préparer et accompagner le transfert vers les technologies spatiales.

 

  • Thématiques :

    • Solidification et croissance cristalline, nucléation, dissolution
    • Instabilités, turbulence, convection de Bénard-Marangoni
    • Combustion
    • Interfaces fluides, Interfaces fluide-solide, ébullition, condensation, bulles, gouttes
    • Mousses, émulsions, suspensions, gels
    • Milieux granulaires, objets biomimétiques
    • Fluides critiques et supercritiques
    • Biophysique
       
  • Secteurs d'application :

    • Transports
    • Technologies pour la santé
    • Énergie
    • Chimie et Matériaux
    • Environnement
    • Exploration spatiale
       
  • 120 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de 40 laboratoires de recherche
    Club des industriels

Thomas Pesquet présente le réservoir utilisé dans l’expérience Fluidics. La sphère est partiellement remplie d’eau pour étudier la turbulence d’ondes capillaires. © ESA/CNES
Thomas Pesquet présente le réservoir utilisé dans l’expérience Fluidics. La sphère est partiellement remplie d’eau pour étudier la turbulence d’ondes capillaires.
© ESA/CNES

Site web du GDR MFA

MNF | Micro et nanofluidique

Le groupement de recherche MNF anime la communauté très interdisciplinaire qui développe, étudie ou met en oeuvre des concepts de Micro et Nanofluidique. La microfluidique, art du contrôle de fluides au sein de puces miniaturisées, est une technologie clé pour l’avenir de nombreux secteurs scientifiques et économiques comme le diagnostic médical, la pharmacologie, le génie chimique. Ces dernières années, nous assistons donc logiquement à la maturation et au transfert de certaines briques de recherche vers l’industrie : création de start-up, implication croissante d’industries. En parallèle, de nouvelles thématiques de recherche amont voient le jour, prenant souvent appui sur une pluridisciplinarité essentielle : les biologistes élucident les mécanismes du vivant en développant des micro-environnements modèles ; de nouvelles approches de conversion d’énergie intègrent de nouveaux matériaux, nanofluidique, transport électrique.
 

  • Thématiques :

    • Organes on chip/biologie cellulaire sur puce
    • Chemical Engineering : fluides complexes, soft matter, écoulements en poreux
    • Interactions ondes/écoulement
    • Flow chemistry
    • Microfluidique pour le diagnostic et la clinique
    • Nanofluidique et Énergie
       
  • Secteurs d'application :

    • Technologies pour la santé
    • Énergie
    • Chimie et Matériaux
    • Environnement
       
  • 300 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de 70 laboratoires de recherche

Ensemencement d’organoïdes intestinaux sur une structure 3D en collagène. © Descroix/Vignjevic (Institut Curie)
Ensemencement d’organoïdes intestinaux sur une structure 3D en collagène.
© Descroix/Vignjevic (Institut Curie)

Site web du GDR MNF

MORPHEA | Morphologie et phénomènes d’agrégation

Le principal objectif du groupement de recherche MORPHEA est d’agréger des compétences complémentaires pour aborder des problèmes complexes inhérents à l’analyse de la dynamique de populations d’objets géométriquement complexes (cristaux, agglomérats, flocs, microorganismes, etc.) et la modélisation des procédés par bilan de population multidimensionnel. Un des enjeux est de créer une synergie forte entre chercheurs en génie des procédés et en mathématiques appliquées (géométrie et processus stochastiques, résolution des équations intégro-différentielles) afin de permettre une avancée significative dans la compréhension et la modélisation des processus et procédés particulaires.
 

  • Thématiques :

    • Caractérisation des objets et populations d’objets géométriquement complexes
    • Recherche de descripteurs morphologiques
    • Modélisation des processus : agrégation, rupture, déformation, croissance, etc.
    • Modélisation des écoulements des systèmes dispersés dans des géométries complexes
    • Résolution des bilans de population multidimensionnels
    • Couplage bilan de population – hydrodynamique des réacteurs
       
  • Secteurs d'application :

    • Technologies pour la santé
    • Énergie
    • Chimie et Matériaux
    • Environnement
       
  • 133 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de 17 laboratoires de recherche
    6 entreprises impliquées
    Club des industriels

Image réelle et son jumeau numérique. © Johan Debayle (Mines Saint-Etienne), LGF
Image réelle et son jumeau numérique.
© Johan Debayle (Mines Saint-Etienne), LGF

Site web du GDR MORPHEA

NAME | Nano-Materials for Energy Applications

Le groupement de recherche NAME fédère une communauté scientifique pluridisciplinaire des domaines de la physique, de la chimie, des sciences des matériaux, des sciences de l'ingénierie et des systèmes pour l’élaboration, la caractérisation et la simulation des nanomatériaux/nanosystèmes pour l’énergie. Il vise une meilleure compréhension des mécanismes physiques fondamentaux qui régissent le transport, le stockage et la conversion d’énergie dans le but de développer des solutions technologiques innovantes permettant de valoriser l’énergie disponible et souvent non-exploitée, en petites et moyennes quantités, dans notre environnement. Il s’articule plus particulièrement autour de l’étude, du design à la caractérisation, et de l’exploitation des propriétés physiques et du comportement singulier des structures et des matériaux nano-architecturés ou nano-composites ainsi que des systèmes, dont les tailles caractéristiques sont micro et nanométriques, pour la récupération, la conversion, la gestion et le stockage d’énergie.
 

  • Thématiques :

    • Thèmes principaux de recherche :
      • Nanomatériaux
      • Propriétés de transport
      • Systèmes
    • Axes technologiques transverses :
      •  Élaboration
      •  Mesures/Métrologie
      •  Simulations/Théorie

    • Axe dédié aux échanges avec l’industrie :
      •  Prospectives
       

  • Secteurs d'application :

    • Énergie
    • Chimie et Matériaux
       
  • 550 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de 60 laboratoires de recherche
    8 entreprises impliquées
    Club des industriels

Systèmes intégrés de l’industrie. © Institut Néel, NanoEnergy 2019
Systèmes intégrés de l’industrie.
© Institut Néel

Site web du GDR NAME

NanoTeraMIR | Nanodispositifs pour le TeraHertz et moyen infrarouge

Le principal objectif du groupement de recherche NanoTeraMIR est de tisser des liens et créer des échanges entre les différents acteurs français de la recherche dans les domaines des fréquences THz et MIR et en nanosciences et nanotechnologies. Les différentes actions menées par le GDR contribuent à créer des passerelles entre les acteurs issus de ces thèmes généraux et à établir un socle commun de savoir-faire. Ses principales retombées scientifiques sont d’enrichir les connaissances fondamentales sur les propriétés physiques des nanomatériaux et nanocomposants aux fréquences THz et MIR ainsi que de promouvoir l’émergence de nouveaux concepts, dispositifs et instrumentations THz et MIR issus des nanosciences et nanotechnologies.
 

  • Thématiques :

    • Structures basse dimensionnalité : matériaux carbonés (graphène, nanotubes), polymères, nanostructures semiconductrices matériaux à grand gap, matériaux IV-IV, « graphene-like » matériaux
    • Nanodispositifs : lasers à cascade quantique, métamatériaux, composants plasmoniques, nanotransistors, microcavités, dispositifs nonlinéaires, photodétecteurs, nanobolomètres, nanojonctions
    • Instrumentation : techniques de spectroscopie dans le domaine temporel, peigne de fréquence, imagerie champ proche, oscillateurs locaux pour l’astronomie, rayonnement synchrotron
    • Applications : astronomie, télécommunications, biologie, contrôle non destructif
    • Valorisation : réflexions autour de la maturation et du transfert de projets
       
  • Secteurs d'application :

    • Information et Communication
       
  • 250 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de + de 20 laboratoires de recherche
Antenne photoconductrice THz large-bande. © IEMN
Antenne photoconductrice THz large-bande.
© IEMN

Site web du GDR NanoTeraMIR

NS2.00 | Navier-Stokes 2.00

Description à venir

OERA | Organic Electronics for the new eRA

La mission du groupement de recherche OERA est de rassembler la communauté scientifique française dont les activités de recherches s’articulent autour des domaines d’application des matériaux organiques semi-conducteurs et conducteurs visant à l’émergence d’une nouvelle ère de l’électronique organique. Le GDR OERA aborde ainsi des thématiques scientifiques très vastes liées à l’électronique, l’énergie, l’éclairage, la biologie et la médecine.
 

  • Thématiques :

    • Étude et modélisation des propriétés fondamentales des matériaux organiques semi-conducteurs et conducteurs
    • Photovoltaïque et photo-détecteurs organiques
    • OLED et laser organique
    • Bioélectronique, biocapteur et bio-MEMS
    • Électronique extensible et textiles intelligents
       
  • Secteurs d'application :

    • Technologies pour la santé
    • Énergie
    • Chimie et Matériaux
    • Environnement
       
  • 278 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de 44 laboratoires de recherche
    6 entreprises impliquées
    Club des industriels
     

Textile électronique organique à base d’un textile imprégné d’un polymère conducteur. © École Mines Saint Etienne, Campus de Gardanne
Textile électronique organique à base d’un textile imprégné d’un polymère conducteur.
© École Mines Saint Etienne, Campus de Gardanne

Site web du GDR OERA

ONDES

Le groupement de recherche ONDES a pour vocation d’organiser et développer la communauté des ondes dans son ensemble. Il couvre les champs disciplinaires de l'acoustique et de l'électromagnétisme au sens large, allant ainsi des fréquences microondes aux fréquences optiques. Les travaux scientifiques du GDR ONDES vont de la physique et la modélisation mathématique des ondes à la maquette numérique, en passant par les calculs haute-performances et les développements technologiques les plus élaborés, tout en promouvant de nouvelles thématiques, matériaux nanostructurés, complexes, hybrides, biologiques…
 

  • Thématiques :

    • Modélisation et simulation
    • Physique et ingénierie des structures sous-longueur d’onde (Sub-λ)
    • Capteurs, imagerie et inversion
    • Antennes et circuits : des micro-ondes aux ondes millimétriques et THz
    • Compatibilité électromagnétique
    • Imagerie en milieux complexes : modélisation, instruments, traitements
       
  • Secteurs d'application :

    • Information et Communication
       
  • 250 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de 50 laboratoires de recherche
    10 entreprises impliquées
    Club des industriels
Frange d’Young dans le champ proche. La distance entre les deux fentes est 6.24 µm © Lionel Aigouy, LPEM
Frange d’Young dans le champ proche. La distance entre les deux fentes est 6.24 µm
© Lionel Aigouy, LPEM

Site web du GDR ONDES

PhyP | Biophysique et biomécanique des plantes

La mission du groupement de recherche PhyP est de fédérer la communauté française travaillant sur la mécanique des plantes à toutes les échelles, de la cellule aux écosystèmes, afin de résoudre des questions fondamentales de mécano-perception, de morphogénèse, d’interaction fluide-structure ou d’écologie, et favoriser le transfert de connaissances vers les applications en agronomie et en ingénierie (applications biomimétiques).

  • Thématiques :

    • Mécanoperception
    • Morphogénèse, croissance et mouvements
    • Interactions fluide-solide
    • Écologie, évolution, développement et biomimétisme
       
  • Secteurs d'application :

    • Énergie
    • Chimie et Matériaux
    • Environnement
    • Construction et Génie Civil
    • Agronomie
    • Agroalimentaire
       
  • 184 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de 29 laboratoires de recherche
     

    Arbre auto-similaire obtenu par un algorithme génétique prenant en compte l’effet des contraintes mécaniques externes (vent) sur la croissance et la compétition pour l’accès à la lumière . © Christophe Eloy, IRPHE
    Arbre auto-similaire obtenu par un algorithme génétique prenant en compte l’effet des contraintes mécaniques externes (vent) sur la croissance et la compétition pour l’accès à la lumière.
    © Christophe Eloy, IRPHE

    Site web du GDR PHYP

Réparer l’Humain | Matériaux et Procédés pour Applications Médicales

La finalité principale du GDR Réparer l’Humain : Matériaux et Procédés pour Applications médicales, est de favoriser l’émergence de dispositifs médicaux innovants qui répondent à des besoins cliniques identifiés et permettent une amélioration tangible de l’état de santé des patients.

Pour cela, le GDR propose des actions et animations autour du développement et la recherche clinique dans le domaine des dispositifs médicaux, de l’innovation et de l’application industrielle associée aux dispositifs, des questions d’éthique et d’intégration à l’humain des dispositifs, de la formation des chercheurs et cliniciens du domaine, et enfin de son développement international.

Les actions du GDR Réparer l’Humain ont pour objectif d’initier, développer et favoriser les interactions de chercheurs académiques avec des cliniciens et des industriels du secteur autour des dispositifs et leur intégration à l’humain, le développement de biomatériaux innovants, les procédés avancés, la caractérisation des interactions avec le vivant et le suivi in situ des implants.
 

  • Thématiques :

    • Dispositifs et intégration à l'humain
    • Biomatériaux innovants
    • Procédés avancés
    • Caractérisations des interactions avec le vivant
    • Suivi in situ
       
  • Secteurs d'application :

    • Technologies pour la santé
    • Chimie et Matériaux
       
  • + de 600 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de + de 90 laboratoires de recherche
    30 entreprises impliquées
    Club des industriels
     

    GDR_Réparer_l'Humain
    Génération de myofibres dans un hydrogel injectable et poreux.
    © Louise Griveau et Jérôme Sohier, CNRS UMR 5305

    Site web du GDR Réparer l'Humain

SEEDS | Systèmes d’énergie électrique dans leurs dimensions sociétales

L’électricité, vecteur privilégié dans la transition énergétique est au cœur de l’activité du Groupement de Recherche SEEDS (Systèmes d’Energie Electrique dans leurs Dimensions Sociétales). Ses membres traitent les problématiques de la génération, de la distribution, de la transformation et des (nouveaux) usages de l’énergie électrique (mobilité et transport, environnement, santé et vivant, réseaux électriques du futur). Les thématiques de recherche pluridisciplinaires couvrent le domaine des matériaux, des composants, des méthodes et technologies qui concourent à la conception de dispositifs et systèmes électriques performants, sûrs et respectueux de l’environnement.
 

  • Thématiques :

    • Matériaux et leurs réponses aux sollicitations électromagnétiques
    • Conception et intégration en électronique de puissance
    • Technologies et systèmes de conversion et de stockage d'énergie
    • Nano, micro et grands réseaux électriques
       
  • Secteurs d'application :

    • Transports
    • Technologies pour la santé
    • Énergie
    • Chimie et Matériaux
    • Environnement
    • Bâtiments
       
  • 470 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de 21 laboratoires de recherche
    13 entreprises impliquées

GDR_SEEDS
Défis, enjeux et thèmes de recherche dans le domaine de l’énergie électrique.
© Demba Diallo

Site web du GDR SEEDS

SOC² | System On Chip, Systèmes embarqués et objets connectés

L’objectif du groupement de recherche SOC² est d’étudier et de proposer de nouvelles approches pour la conception et la validation des systèmes embarqués pour les objets connectés, le « edge computing » et l’intelligence artificielle embarquée. Les principaux défis actuels sont nombreux : réduire la consommation énergétique pour l’autonomie des systèmes embarqués et la maîtrise du bilan carbone du calcul exascale, garantir la sécurité et l’intégrité des systèmes électroniques, maîtriser les coûts de conception et de validation des systèmes embarqués et de calcul, et enfin, assurer l’adéquation des systèmes intégrés dans les objets connectés pour de multiples secteurs d’application.
 

  • Thématiques :

    • Calcul embarqué haute performance
    • Frontières et interfaces cyberphysiques
    • Sécurité et intégrité des systèmes
    • Objets connectés
    • Technologies du futur
    • Méthodes et outils
    • Intelligence artificielle embarquée
       
  • Secteurs d'application :

    • Technologies pour la santé
    • Énergie
    • Information et Communication
       
  • 600 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de 47 laboratoires de recherche
     

    System-on-chip (SoC) - au coeur de la révolution de l’intelligence artificielle. © Pixabay.com
    System-on-chip (SoC) - au coeur de la révolution de l’intelligence artificielle.
    © Pixabay.com

    Site web du GDR SOC²

SPORT | Sport & activité physique

L’objet sport est par nature pluridisciplinaire. Le groupement de recherche vise à fédérer l’ensemble des acteurs que sont les laboratoires de recherche, les industriels du sport, les fédérations sportives, les athlètes et plus généralement le citoyen. Les domaines d’applications touchent la performance sportive, l’économie des produits liés au sport (équipements et matériels, tourisme et loisirs, environnement, grands événements, etc.), ou encore la santé. Les connaissances sur le sport et l’activité physique peuvent également trouver des applications dans d’autres domaines comme la pharmacologie, la nutrition, les matériaux, les phénomènes physiques, les neurosciences, la psychologie, la physiologie ou encore la médecine.
 

  • Thématiques :

    • Facteurs humains de la performance
    • Modélisation, matériaux et instrumentation
    • Sport, activité physique, santé et bien-être
    • Enjeux sociétaux

      Axes transverses :
    • Handicap
    • Genre
    • Âge
       
  • Secteurs d'application :

    • Technologies pour la santé
    • Chimie et Matériaux
    • Environnement
       
  • 1200 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de 150 laboratoires de recherche
     

    Coureuse cycliste de l’équipe de France junior réalisant un test chronométré en adoptant la position la plus aérodynamique possible. © Cyril FRESILLON/LAAS-CNRS/CNRS Photothèque
    Coureuse cycliste de l’équipe de France junior réalisant un test chronométré en adoptant la position la plus aérodynamique possible.
    © Cyril FRESILLON/LAAS-CNRS/CNRS Photothèque

    Site web du GDR SPORT

SURFTOPO | Topographie des surfaces

La topographie des surfaces désigne la science caractérisant les reliefs d’un matériau solide des échelles décimétriques aux échelles nanométriques. En conséquence, elle touche des domaines scientifiques très variés (mécanique, physique, biologie, art, archéologie, etc.). La mission du groupement de recherche  SURFTOPO est de rassembler les acteurs de différents domaines disciplinaires afin de comparer et développer des méthodologies communes d’acquisition de données, de traitement et d’interprétation des topographies de surface.
 

  • Thématiques :

    • État de l’art de chaque communauté dans le domaine de la topographie des surfaces : comparaison des pratiques, langages, verrous rencontrés et recensement des outils techniques
    • Aspects métrologiques : choix des étalons de mesure et de la technique expérimentale pour acquérir les données topographiques, assemblage de surfaces élémentaires, modélisations statistiques pour l’interprétation des données
    • Traitements morphologies : choix des décompositions topographiques
    • Développements et intégration de solutions logiciel : problématiques de structuration des données et de gestion de bases de données et mise en place d’étalons virtuels de surface
       
  • Secteurs d'application :

    • Transports
    • Technologies pour la santé
    • Énergie
    • Chimie et Matériaux
    • Art
    • Archéologie
    • Biologie
    • Agroalimentaire
       
  • 71 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de 18 laboratoires de recherche
    4 entreprises impliquées
     

    Analyse morphologique de l’usure d’une partie frottante : hétérogénéité des zones et échelles © LAMIH (Raphaël Deltombe et Maxence Bigerelle)
    Analyse morphologique de l’usure d’une partie frottante : hétérogénéité des zones et échelles
    © LAMIH (Raphaël Deltombe et Maxence Bigerelle)

     

TACT | Le toucher : analyse, connaissance, simulation

Le groupement de recherche TACT Le Toucher : Analyse, Connaissance, simulaTion (GDR CNRS 2033 créé le 1er janvier 2018 et renouvelé en 2023 pour 5 ans) fédère des partenaires académiques, hospitaliers et industriels ayant des problématiques communes relatives au toucher relatives à la santé, la production de surfaces et l’interaction homme-machine. Pour ce faire, il s’appuie sur une communauté de chercheurs pluridisciplinaire relevant Sciences de la Vie et aux Sciences de l’Ingénieur, dont en particulier, les neurosciences, la psychologie cognitive, la tribologie et la biomécanique du doigt, les matériaux et la mécatronique. Les approches suivies consistent à créer des synergies permettant de progresser dans la compréhension et la caractérisation du toucher de surfaces, et de simuler ces surfaces à l’aide de stimulateurs tactiles.
 

  • Thématiques :

    • Tribologie du contact doigt-surface, vibrations induites
    • Neuroscience sensorielle : analyse du toucher par micro-neurographie, EEG et IRM-f
    • Conception mécatronique : systèmes à retour tactile
    • Contrôle de vibrations BF et ultrasoniques
    • Psychophysique
    • Psychologie cognitive du toucher
       
  • Secteurs d'application :

    • Transports
    • Technologies pour la santé
    • Information et Communication
    • Chimie et Matériaux
       
  • 96 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de 19 laboratoires de recherche
    4 entreprises impliquées
    4 partenaires hospitaliers
E-Vita : stimulateur tactile intégré sur un écran simulant une texture. © IRCICA/L2EP
E-Vita : stimulateur tactile intégré sur un écran simulant une texture.
© IRCICA/L2EP

Site web du GDR TACT

TAMARYS | Transferts radiatifs, matériaux, procédés et systèmes associés

Le groupement de recherche TAMARYS vise à fédérer des spécialistes en physique de la matière condensée, en science des matériaux et en science des transferts thermiques pour lever des verrous multi-échelles et multi-physiques rencontrés dans le développement de procédés et de systèmes où les échanges de chaleur sont dominés par les transferts radiatifs en champ lointain. Cette problématique complexe couvre par exemple la récupération de la chaleur fatale dans les hauts-fourneaux, l’optimisation des chambres de combustion des moteurs d’avion ou encore la production décarbonée d’hydrogène par concentration de l’énergie solaire. Le GDR est organisé autour de trois axes de recherche : (i) compréhension des mécanismes physiques multi-échelles à l’origine des grandeurs radiatives de la matière (gaz, plasma, solide), (ii) design numérique et élaboration de matériaux durables pour les applications radiatives (iii) méthodes numériques pour la résolution des équations de transport de la chaleur au sein des systèmes et des procédés. Le GDR est un lieu d’échanges et de diffusion d’idées entre chercheurs et industriels afin de faire progresser les connaissances de manière pluridisciplinaire. Une attention particulière est apportée à la formation des jeunes chercheurs et ingénieurs via l’organisation d’écoles thématiques CNRS ainsi qu’à la promotion des dernières avancées scientifiques de ses équipes vers les entreprises du domaine réunies dans un Club des Partenaires Industriels
.

  • Thématiques :

    • Axes de recherche principaux :
      •  Mécanismes fondamentaux à l’origine des grandeurs radiatives : mesures et modélisations
      •  Matériaux avancés à propriétés radiatives optimisées : design numérique, élaboration et durabilité
      •  Transferts radiatifs dans les systèmes et les procédés : modélisations, applications
    • Actions transversales fédératrices :
      •  Enjeux et verrous pour la prochaine génération d’applications du solaire à concentration
      •  Rentrée atmosphérique
      •  Récupération et stockage de chaleur à haute température en industrie intensive
      •  Contrôle radiatif des systèmes et procédés (toits des bâtiments, systèmes thermiques, capteurs solaires)
       

  • Secteurs d'application :

    • Énergie
    • Chimie et Matériaux
    • Aérospatial
       
  • 220 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de 32 laboratoires de recherche
    10 entreprises impliquées
    Club des industriels
Mesure d’émissivité d’une céramique réfractaire dans le banc MEDIASE (Tmax = 2500 K) © PROMES
Mesure d’émissivité d’une céramique réfractaire dans le banc MEDIASE (Tmax = 2500 K).
© PROMES

Site web du GDR TAMARYS

TRANSINTER PHASE II | Transferts et interfaces

Au travers du groupement de recherche « transferts et interfaces », nous souhaitons constituer une communauté scientifique portée vers l’expérimentation, la modélisation et la simulation numérique d’écoulements complexes multiphasiques, permettre des échanges forts avec la communauté industrielle et créer ainsi des synergies entre acteurs académiques et économiques. Créer un espace de dialogue propice aux échanges culturels et aux collaborations favorisera une accélération des avancées scientifiques et des innovations permettant de surmonter un certain nombre de verrous.
 

  • Thématiques :

    • Transfert aux interfaces :
      •  Thermodynamique des interfaces
      •  Transfert entre fluides ; fluide/solide
      •  Transfert en milieu poreux et milieux divisés
    •  Transfert aux interfaces et changement de phases :
      •  Fusion/solidification et évaporation/condensation
      •  Techniques expérimentales nouvelles
      •  Fluides complexes et fluides actifs

    •   Transfert aux interfaces et méthodes numériques :
      •  Dynamique moléculaire, champ de phase, Boltzmann sur réseau
      •  Méthodes numériques pour les écoulements multiphasiques
      •  Veille sur l’intelligence artificielle
       

  • Secteurs d'application :

    • Transports
    • Énergie
    • Chimie et Matériaux
       
  • + de 150 chercheur·e·s et enseignant·e·s-chercheur·e·s impliqué·e·s,
    au sein de 20 laboratoires de recherche
    8 entreprises impliquées
    Club des industriels
Mesure de solitons sur un film ruisselant par technique Schlieren. © Sophie MERGUI (FAST)
Mesure de solitons sur un film ruisselant par technique Schlieren.
© Sophie Mergui, FAST

Site web du GDR TRANSINTER