Le rôle-clé des laboratoires internationaux de recherche
Un rayonnement international
Ces unités de recherche hors de France contribuent grandement à la notoriété du CNRS à l’étranger. Véritables unités de recherche implantées à l’étranger (ou plus rarement en France), elles structurent des coopérations scientifiques stratégiques avec des partenaires à haute visibilité internationale, académiques comme industriels.
Les International Research Laboratories (IRL) sont l’outil phare de la stratégie internationale du CNRS. CNRS Ingénierie en pilote six dont certains existent depuis plus de 20 ans :
- le LIMMS (micro- et nanotechnologies) avec l’Institut des sciences industrielles de l’université de Tokyo ;
- le JRL (robotique) avec l’AIST de l’université de Tokyo ;
- ElyT-MaX (matériaux) avec l’université du Tohoku à Sendai au Japon ;
- CINTRA avec la Nanyang Technological University à Singapour (micro- et nanotechnologies, photonique) ;
- GeorgiaTech (réseaux sécurisés et matériaux intelligents) à Atlanta et Metz ;
- le LN2 (micro- et nanotechnologies) au Canada avec l’université de Sherbrooke au Canada.
Plusieurs d’entre elles ont un lien fort avec des industriels : CINTRA est co-gérée avec Thales, le LN2 a un laboratoire commun avec St Microelectronics et un laboratoire commun est en cours de création entre Georgiatech et PSA.
Dernière création : l'UMI ElyT-MaX
Créée au 1er janvier 2016, ElyT-MaX associe CNRS Ingénierie, l’université de Lyon et l’université de Tohoku. Basée à Sendai au Japon, ses recherches portent sur le comportement des matériaux en conditions extrêmes: pression, température, irradiation ou encore un environnement hautement corrosif.
L'un des objectifs principaux des recherches menées dans l’UMI consiste à comprendre les mécanismes de dégradation des matériaux au fil du temps pour mieux évaluer leur durée de vie et imaginer des stratégies de protection ou de cicatrisation des surfaces utilisées dans l’industrie.
Une stratégie tournée vers des pays cibles, à fort potentiel scientifique
Pour ses actions internationales futures, CNRS Ingénierie souhaite développer des collaborations structurantes avec cinq pays au meilleur niveau mondial en sciences de l’ingénierie mais pour lesquels il n’existe aujourd’hui que peu de collaborations structurées : l’Australie, la Corée du Sud, l’Inde et Taïwan.