L’élasticité du vivant
L’élasticité est absolument nécessaire pour vivre une vie normale. Ce fait se révèle cruellement lorsque des problèmes physiques, respiratoires, cardiaques, digestifs, sensoriels, moteurs, reproductifs ou esthétiques apparaissent à la suite de l’inexorable déclin de notre capital élastique. Cette déclinaison commence à la fin de la croissance et s’accélère en temps de crise (et de pandémie). La protection et l’entretien de ce capital est donc une des priorités de la vie. Cependant, il n’existe pas encore de thérapie conçue pour y remédier.
L’élasticité du vivant définit tout d’abord les conséquences dérivant d’un manque d’élasticité de la peau – le déclin le plus visible, puis d’autres défauts d’élasticité dans notre corps, souvent insoupçonnés et rarement mentionnés. Cet ouvrage présente ensuite les recherches luttant contre les anomalies d’élasticité et examine les comportements utiles pour protéger notre capital élastique (alimentation, activités physiques et cognitives, etc.). Ce dernier point est au coeur des débats de société actuels sur les plans nutritionnel, comportemental, environnemental, voir éthique.
À propos des auteurs
Pascal Sommer est docteur en sciences et directeur de recherche émérite au CNRS, en association avec l’Institut des sciences du mouvement (CNRS/ Aix-Marseille Université). Il est spécialiste de la biologie des tissus élastiques et de son ingénierie pour la santé et l’autonomie.
Romain Debret est docteur en sciences et chercheur CNRS au Laboratoire de biologie tissulaire et ingénierie thérapeutique (CNRS/Université Claude Bernard). Il est spécialiste des mécanismes cellulaires et moléculaires des fibres élastiques et des développements thérapeutiques associés.