François LiqueChercheur en astrophysique

Consolidator Grants

Portrait

Après une thèse de doctorat à l’Observatoire de Meudon, François Lique passe deux ans comme post doctorant à l’Université du Maryland (USA) dans le groupe du professeur Alexander. En 2008, il est recruté comme maître de conférences à l’université Le Havre Normandie et il soutient son habilitation à diriger des recherches en 2010. Il est promu professeur des universités en 2017. La même année, il est nommé membre Junior à l’Institut Universitaire de France (IUF).

Les recherches de François Lique portent principalement sur la modélisation de processus physico-chimiques d’intérêt astrophysique et ses applications. L’objectif est d’obtenir des données précises pour les processus (radiatifs, collisionnels ou réactifs) dans lesquels les molécules interstellaires sont impliquées. Ses travaux ont permis d’importantes avancées dans le domaine de l’astrophysique moléculaire comme la découverte de nouvelles molécules interstellaires ou la résolution de problèmes liés à l’abondance d’espèces interstellaires. François Lique a publié plus de 140 articles dans des revues internationales (dont Science et Nature) et donné plus de 50 conférences ou séminaires invités. En 2014, il a reçu le prix du jeune « enseignant chercheur » de la SF2A et en 2016, le prix du début de carrière de la division d’astrophysique de laboratoire de l’AAS.

Projet COLLEXISM

Excitation collisionnelle des molécules interstellaires : vers les systèmes réactifs

Le projet COLLEXISM porte sur l’étude théorique des collisions inélastiques en phase gazeuse et ses applications astrophysiques. Peu de données fiables existent pour les collisions se produisant dans le Milieu InterStellaire (MIS) alors que leur connaissance est une des clés de la modélisation du MIS. Le projet prévoit d’étudier des collisions impliquant les hydrures et les espèces interstellaires majoritaires (H et H2). Les hydrures sont des molécules cruciales pour la compréhension de l’évolution physico-chimique du MIS. L'ambition du projet est de pouvoir prendre en compte la compétition entre processus inélastiques et réactifs existante lors des collisions entre certains hydrures comme HS+, NH+ OH+, H2O+ ou H3O+ en développant et en utilisant des méthodes statistiques et quantiques afin d’obtenir des données précises qui pourront aussi servir à l’interprétation de résultats expérimentaux. L’impact de ces nouvelles données sur les modélisations astrophysiques sera aussi étudié.

L'univers moléculaire
© NASA